Jinnytty, la reine sud-coréenne du streaming de son vrai nom Yoo Yoon-jin, pensait faire un carton en filmant les charmes de la France pour ses millions de fans. Mais au lieu de croissants et de couchers de soleil, la streameuse a eu droit à un festival de claques, de vols et de drague glauque. Bienvenue dans l’Hexagone, version 2025 !
Toulouse : le scooter de la honte
Le 7 mai, à Toulouse, la streameuse suivie par plus d’un million d’abonnés sur Twitch se balade, caméra allumée, quand un type sur un scooter décide de jouer les critiques de cinéma. « Tu veux quoi, sale p’tite Chinoise ? » lance-t-il, avant de frapper sa perche de téléphone. Un show en direct, mais pas celui qu’elle espérait. Le maire adjoint, Emilion Esnault, promet de choper le coupable, mais à ce rythme, il risque de trouver le Graal avant. Jinnytty, sonnée, lâche : « C’était quoi, ça ? Il est juste fou. » Elle refuse d’aller voir les flics, pensant qu’ils sont aussi utiles qu’un parapluie sous un ouragan. Ses fans, eux, s’en chargent. Une enquête pour violence à caractère racial et outrage sexiste a été ouverte, menée par le procureur David Charmatz.

Aix : le voleur qui n’a pas lu le scénario
Dix jours plus tard, à Aix-en-Provence, Jinnytty savoure un repas quand un opportuniste tente de lui faucher ses affaires sur son vélo. Pas de bol pour lui, elle le grille et le fait détaler comme un lapin devant un chasseur. Une scène digne d’un sketch, sauf que personne ne rigole. Les autorités ? Aux abonnés absents, comme d’habitude.

Nice : la drague version cauchemar
Et parce qu’un malheur n’arrive jamais seul, à Nice, un type décide que la meilleure façon de dire « j’aime tes streams » est une avance indécente. Les détails manquent, mais disons que c’était moins romantique qu’un dîner aux chandelles. Jinnytty, fidèle à son style, encaisse et continue.

Une France pas si douce
Ces trois incidents, filmés en direct, ont transformé le voyage de la streameuse en un reality show de l’insécurité. Sur X, les commentaires fusent, certains blâmant une immigration « hors contrôle », d’autres le laxisme des autorités. Un fan français, penaud, utilise Google Translate pour s’excuser : « Au nom de tous les Français, désolé pour hier. » Sympa, mais ça ne ramène pas la sérénité. Malgré tout, Jinnytty pédale jusqu’à Carcassonne, prouvant que son courage vaut mieux que la bêtise ambiante.
Streameuse, un métier a risque ?
Pour les streameurs et streameuses, ces incidents sont un rappel brutal : chaque live est une roulette russe, où la caméra peut attirer autant d’admirateurs que de psychopathes. Pour la France, c’est une claque médiatique, une image de pays où même une star internationale n’est pas à l’abri. Jinnytty, censée explorer la France, s’est retrouvée à esquiver les coups et les avances. Ces incidents, bien que choquants, ne surprennent plus dans un pays où l’insécurité et les tensions migratoires font la une.

