Ballerina : Ana de Armas Flingue Tout dans ce Spin-off John Wick Dingo !

Ballerina John Wick

Imaginez Ana de Armas, cette beauté cubaine qui nous a déjà fait chavirer dans des rôles de jeune fille innocente, se métamorphoser en machine à tuer élégante, virevoltant entre les balles et les crânes fracassés. « Ballerina », ce spin-off de l’univers John Wick sorti en juin 2025, nous sert une vengeance basique assaisonnée de chorégraphies mortelles, mais avec un petit plus : c’est du pur divertissement sanglant qui assume son côté opportuniste sans vergogne. Réalisé par Len Wiseman, le type derrière « Underworld », ce film nous plonge dans le monde des assassins où une danseuse orpheline devient une tueuse sans pitié. Mais est-ce du génie ou juste une excuse pour empiler les cadavres ? Attention, spoiler : c’est fun, mais pas révolutionnaire.

Le Scénario : Vengeance en Tutu et Armes à Feu

L’histoire ? Classique comme un vieux western spaghetti. Eve Macarro (Ana de Armas) est une jeune ballerine dont la famille a été massacrée par des crapules du crime organisé. Recrutée par l’organisation Ruska Roma (salut à Anjelica Huston en mentor impitoyable), elle s’entraîne pour devenir une assassine d’élite. On la suit de son enfance traumatique à ses premiers kills, avec des flashbacks qui sentent le cliché mais qui expliquent pourquoi cette femme danse comme une déesse tout en démolissant des colosses deux fois plus grands qu’elle. Keanu Reeves fait un cameo en John Wick, pour rappeler qu’on est dans le même univers, et des invités comme Norman Reedus ou Gabriel Byrne ajoutent du sel. Mais soyons francs : c’est du réchauffé. Vengeance personnelle, monde souterrain des tueurs, et une héroïne qui passe de novice à experte en un claquement de doigts. Ironie mordante, alors que John Wick nous a habitués à des combats poétiques, ici c’est plus une danse macabre avec des pirouettes qui se terminent en headshots.

Action Explosive, Mais Intrigue en Carton

Parlons du cœur du film : les scènes d’action. Ana de Armas est une révélation, les critiques sont unanimes là-dessus. Elle tire, frappe et bondit comme si elle était née avec un Glock à la place d’une barre de danse. Les combats sont chorégraphiés à la perfection, avec du gun-fu qui rappelle les premiers John Wick – pensez à des duels absurdes, des cascades folles et un humour noir qui fait sourire entre deux jets de sang. Roger Ebert le dit bien : c’est « un film d’action à moitié décent » qui souffre de l’ombre de John Wick, mais qui offre un « chaos absolu du début à la fin ». Mais soyons directs : le scénario est prévisible et bourré de tropes fatigués. Eve devient une experte en 20 minutes, ce qui ridiculise toute idée de progression réelle. Et les twists ? Nuls à chier, comme si les scénaristes avaient recyclé des idées d’Atomic Blonde et sans aucune originalité.

Ana de Armas combat comme une fille – et c’est un compliment ! Elle n’a pas besoin de discours moralisateurs ; elle démonte les machos à coups de talons pointus. Mais pendant que Hollywood pompe l’univers John Wick pour du fric facile, on se demande si ce n’est pas le vrai « génocide » du cinéma d’action.

Les aspects sociaux ? Le film effleure vaguement l’immigration et les minorités avec le passé d’Eve, mais c’est superficiel comme une flaque. Cest un blockbuster qui a cartonner grâce aux fans de John Wick, prouvant que la violence stylée reste rentable en 2025, même si l’inflation galope et que les tickets de ciné coûtent une fortune.

Ana de Armas

Les Points Forts et les Ratés : Une Danse Inégale

Sous les projecteurs, Ana de Armas porte le film sur ses épaules fines mais musclées. Elle est épatante dans un divertissement sans cervelle d’été. La film restera une ajout valable à la franchise. Les visuels sont superbes : la photographie sombre et stylée, les décors qui mélangent ballets classiques à des arènes de mort. Mais les faiblesses sautent aux yeux. Une histoire décevante et des personnages secondaires plats comme une galette. C’est au final un plaisir coupable, mais franchement, c’est du pop-corn movie qui oublie de nourrir l’esprit.

Dans une ère où les suites et spin-offs pullulent comme des lapins en chaleur, « Ballerina » prouve que l’action pure peut encore exciter, mais à quel prix ? On sort de la salle avec l’adrénaline à bloc, mais le sentiment d’avoir été berné par un scénario paresseux.

En conclusion, « Ballerina » est un divertissement fou qui ravira les amateurs de bastons chorégraphiées, mais qui décevra les puristes en quête de profondeur. Ana de Armas danse sur des cadavres avec grâce, transformant une intrigue de vengeance banale en spectacle visuel. Mais bon sang, Hollywood, arrêtez de nous refourguer des franchises usées jusqu’à la moelle ! Si vous cherchez du fun sans prise de tête, allez-y ; sinon, restez chez vous à revoir les vieux Wick. Morale de l’histoire : quand une ballerine se met à tuer, c’est beau, mais ça reste du cirque sanguinolent. 🩰🔫

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