LEVELS (2024) : Le Matrix raté qui vous endort

Levels film science fiction 2024

Ta copine meurt. Elle t’envoie des messages. Tu découvres que tu n’es qu’un programme dans une simulation. « Levels » (2024) avait tout pour cartonner, mais s’est noyé sous les dialogues. Critique sans filtre d’un Matrix raté mais magnifique.

Levels : une simulation qui manque de souffle

Voilà un film de science-fiction canadien qui tente le coup de la réalité simulée, mais qui peine à décoller vraiment. Réalisé par Adam Stern et sorti en 2024, « Levels » nous plonge dans l’histoire de Joe, un libraire tranquille dont la vie bascule quand sa nouvelle petite amie Ash se fait assassiner sous ses yeux. Le pitch ? Joe découvre que tout ce qu’il pensait savoir sur le monde était faux. Classique, mais ça peut fonctionner.

L’idée de départ tient la route

Le concept est solide sur le papier : après la mort d’Ash, Joe reçoit des messages d’elle depuis l’au-delà et réalise qu’il vit dans une simulation numérique. Le film pose une vraie question philosophique : à partir de quel moment une intelligence artificielle devient si réaliste qu’elle mérite les mêmes droits qu’un humain ? Joe est un programme, certes, mais faut-il le traiter différemment parce qu’il est codé pour se croire pleinement humain ? Cette réflexion sur l’IA et la conscience pourrait faire mouche, sauf que le film ne creuse jamais assez.

cast film Levels (2024)

Un casting convaincant coincé dans trop de dialogues

Côté acteurs, Peter Mooney campe Joe avec justesse, et surtout Cara Gee (connue pour « The Expanse ») apporte une vraie présence à l’écran. Voir une actrice autochtone dans un rôle principal de science-fiction, c’est rafraîchissant et bienvenu. Aaron Abrams et David Hewlett complètent la distribution. Le souci ? Tout ce beau monde se retrouve noyé sous des tonnes de dialogues explicatifs qui freinent le rythme à mort. Au lieu de montrer, le film raconte, encore et encore, jusqu’à l’épuisement.

Joli visuellement, mais creux narrativement

Là où « Levels » surprend, c’est dans sa direction artistique : Adam Stern, fort de son expérience en effets visuels, livre des images dignes d’un gros budget alors que le film est clairement un indépendant. Les séquences d’action ressemblent à des extraits de jeu vidéo haut de gamme. Sauf qu’il n’y en a pas assez, et que la beauté visuelle ne compense pas le manque cruel d’urgence narrative. On pense évidemment à « Matrix » ou « Free Guy », mais sans leur énergie ni leur profondeur.

Le verdict sans filtre

« Levels » obtient un modeste 5/10 sur IMDb, ce qui résume bien la déception générale. Le film est accompli techniquement mais échoue à transformer ses bonnes intentions en vrai spectacle. Les critiques soulignent que malgré les discours constants sur la moralité de fermer une simulation et d’effacer sa population, le film n’apporte aucune réponse satisfaisante. Richard Crouse résume : les messages d’espoir du réalisateur sont sincères, mais emballés dans un film qui manque d’urgence. C’est beau à regarder, réfléchi dans ses ambitions, mais terriblement ennuyeux à suivre.

Vous avez tenté l’expérience « Levels » ou vous hésitez encore à plonger dans cette simulation ratée ? Venez débattre avec nous sur notre compte X Kommunauty, on lit tout et les meilleures réactions seront partagées.

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