par Serivore 
Patrick Melrose est une mini-série britannique de 2018 qui suit un aristocrate anglais, Patrick, dans sa lutte contre l’addiction et les traumatismes d’une enfance marquée par un père abusif. Adaptée des romans semi-autobiographiques d’Edward St Aubyn, elle mêle humour noir et émotion brute. Avec Benedict Cumberbatch en tête d’affiche, la série est saluée pour son écriture incisive et ses performances, obtenant un score de 90 % sur Rotten Tomatoes.
Patrick Melrose : Une Claque Psychologique
Aujourd’hui, je vous embarque dans l’univers de Patrick Melrose, une mini-série britannique qui mélange luxe, vice et rédemption comme un cocktail qui pétille sur la langue. Avec Benedict Cumberbatch dans un rôle à couper le souffle, cette pépite est un voyage dans les abysses de l’âme humaine. Alors, on y va, mes amis, attachez vos ceintures, ça va secouer !
L’Intrigue : Un Voyage entre Ciel et Enfer
Patrick Melrose est une mini-série en cinq épisodes, chacun adapté d’un des romans d’Edward St Aubyn : Never Mind (1992), Bad News (1992), Some Hope (1994), Mother’s Milk (2005) et At Last (2011). Ces romans, souvent regroupés en trilogie pour les trois premiers, puis complétés par les deux derniers, sont semi-autobiographiques. Edward St Aubyn y raconte son enfance marquée par les abus sexuels de son père entre 5 et 8 ans et la complicité passive de sa mère, ainsi que ses luttes contre l’addiction à l’héroïne. Cette dimension personnelle donne à Patrick Melrose une intensité brute, presque palpable.
La série suit Patrick Melrose sur cinq décennies, des années 60 aux années 2000, dans une quête pour surmonter ses traumatismes et ses addictions. Chaque épisode est un tableau où le luxe des décors contraste avec la noirceur de son âme. On passe de châteaux provençaux à des appartements new-yorkais, des fêtes mondaines à des moments de solitude déchirante. C’est une exploration sans filtre de l’aristocratie britannique, où la richesse masque des dysfonctionnements profonds.
Épisode 1 : Bad News (1982)
Dans Bad News, Patrick, 22 ans, arrive à New York en 1982 pour récupérer les cendres de son père. En proie à une sévère addiction à l’héroïne, il alterne entre tentatives de sevrage et rechutes spectaculaires. Les flashbacks de son enfance avec un père abusif et une mère absente hantent ses pensées, rendant sa lutte encore plus poignante. L’épisode est une descente aux enfers qui introduit brillamment les thèmes de Patrick Melrose : la lutte contre l’addiction et la confrontation avec un passé traumatisant.
Épisode 2 : Never Mind (1967)
Flashback en 1967, dans un château du sud de la France. Le jeune Patrick, 5 ans, subit les abus sexuels de son père, David, un monstre sadique. Sa mère, Eleanor, noyée dans l’alcool, ferme les yeux sur ces horreurs. Cet épisode, le plus dur de Patrick Melrose, montre l’origine des traumatismes du héros. Les décors provençaux, baignés de soleil, contrastent avec l’oppression des scènes familiales, offrant une claque émotionnelle.
Épisode 3 : Some Hope (1990)
En 1990, Patrick, sobre depuis peu, cherche la rédemption lors d’une fête mondaine dans la campagne anglaise, organisée par Bridget, une ancienne hippie devenue aristocrate. Parmi les invités, on croise la princesse Margaret et d’anciennes flammes de Patrick. Accompagné de son ami Johnny, il navigue dans ce monde de faux-semblants, confrontant ses démons. Cet épisode brille par ses dialogues mordants et son regard satirique sur l’élite britannique.
Épisode 4 : Mother’s Milk (2003)
En 2003, Patrick est marié à Mary et père de deux enfants, mais la stabilité est fragile. Face à sa mère mourante, qui décide de léguer son domaine à une fondation New Age, il replonge dans l’alcool et les liaisons extraconjugales. Cet épisode de Patrick Melrose explore les tensions familiales et la difficulté de briser le cycle des addictions, offrant un portrait poignant d’un homme qui veut être meilleur mais trébuche.
Épisode 5 : At Last (2005)
À la mort de sa mère en 2005, Patrick organise ses funérailles et affronte son passé. Les flashbacks et les confrontations avec d’anciens proches mettent en lumière son chemin vers la guérison. Cet épisode clôt Patrick Melrose sur une note d’espoir, sans jamais tomber dans le sentimentalisme facile, offrant une conclusion puissante à ce voyage émotionnel.
Edward St Aubyn : De la Vie à la Fiction
Edward St Aubyn est un écrivain britannique dont les romans Patrick Melrose sont largement inspirés de sa propre vie. Né dans une famille aristocratique, il a été victime d’abus sexuels de la part de son père dès l’âge de 5 ans, avec la complicité passive de sa mère. Ces traumatismes l’ont conduit à une addiction à l’héroïne dans sa jeunesse. Ses romans sont une catharsis littéraire, où il explore et exorcise ses démons à travers le personnage de Patrick Melrose. La série télévisée rend justice à cette dimension autobiographique, apportant une authenticité brute à l’écran.
Les Personnages : Un Casting de Stars
Benedict Cumberbatch, célèbre pour son rôle de Sherlock Holmes dans Sherlock (IMDb) et Doctor Strange dans l’univers Marvel, incarne Patrick Melrose avec une intensité rare. Sa performance, qui lui a valu un BAFTA du meilleur acteur, est considérée comme l’une de ses meilleures. Il navigue entre rage, humour et désespoir avec une aisance déconcertante.
Jennifer Jason Leigh, connue pour The Hateful Eight (IMDb), où elle a été nommée aux Oscars, joue Eleanor Melrose, la mère négligente. Son interprétation apporte une profondeur tragique au personnage, rendant sa passivité d’autant plus déchirante.
Hugo Weaving, l’Agent Smith de Matrix (IMDb) et Elrond dans Le Seigneur des Anneaux, est terrifiant dans le rôle de David Melrose, le père abusif. Sa présence à l’écran est glaçante, incarnant un monstre domestique avec une froideur implacable.
Anna Madeley, vue dans The Crown (IMDb) en Clarissa Eden, interprète Mary, la femme de Patrick, apportant une touche de stabilité dans ce chaos familial. Le casting est complété par Allison Williams (Girls) et Blythe Danner (Meet the Parents), qui enrichissent cet univers dysfonctionnel.
Style Visuel et Ambiance : Un Néon Qui Grésille
Visuellement, Patrick Melrose est un régal. Des décors luxueux – châteaux provençaux, appartements new-yorkais, manoirs anglais – sont filmés avec une cinématographie signée James Friend, récompensée par un British Society of Cinematographers Award. Les contrastes entre couleurs vives pour le luxe et tons sombres pour les crises reflètent l’état d’esprit tourmenté de Patrick, créant une immersion totale dans son monde.
Pourquoi C’est Incontournable : Une Claque Psychologique
Avec un score de 90 % sur Rotten Tomatoes et de nombreuses récompenses, dont un BAFTA pour Cumberbatch et un British Screenwriters’ Award pour David Nicholls, Patrick Melrose est saluée pour son écriture incisive et ses performances d’acteurs. La série aborde des thèmes lourds – addiction, abus, trauma – avec honnêteté et un humour noir qui rend l’histoire accessible sans minimiser sa gravité. C’est une critique acerbe de l’aristocratie britannique et une exploration profonde de la résilience humaine. Si vous zappez, vous méritez un téléfilm mou, point barre !
Un Drame Qui Vous Prend aux Tripes
Alors, mes amis, si vous cherchez une série qui vous prend aux tripes et ne vous lâche pas, Patrick Melrose est faite pour vous. Disponible sur Netflix, elle mérite amplement votre attention. Si vous avez aimé Patrick Melrose, découvrez d’autres séries similaires comme Succession ou The Undoing. Partagez vos impressions, et plongez dans ce drame psychologique, c’est un ordre !