par Serivore 
Le Serivore vous embarque dans Dead Landes, les escapés (2016), une série française déjantée sur Prime Video. Un camping des Landes, un cataclysme, un brouillard mortel : bienvenue dans l’apocalypse à la Lost mâtinée de Les Bronzés ! Michel, Agathe et leur bande d’anti-héros survivent entre humour grivois, mystères surnaturels et found footage immersif. 10 épisodes à binger pour rire, flipper et kiffer. Découvrez pourquoi cette pépite mérite votre soirée !
C’est pas Camping Paradis
Alors, Dead Landes, c’est quoi ce délire ? On est à L’Escapade, un camping des Landes où les vacances sentent la merguez et le pastis. Une équipe de journaleux filme un reportage pépère sur la fin de l’été, quand BAM ! Tremblements de terre, flammes à l’horizon, objets bizarres qui tombent du ciel, et un brouillard flippant qui coupe tout du monde. Les survivants ? Une bande d’anti-héros savoureux : Michel, le patron fan de karaoké, genre tonton qui chante Cloclo trop fort ; Natalia, sa femme polonaise rencontrée sur le web, avec un tempérament de feu ; Agathe, gendarme zélée mais sous-cotée, prête à tout pour sauver la baraque ; Clovis, le survivaliste qui loupe tout, même rater ; Sam, le cuistot malin mais flemmard ; et le Père Cohen, un prêtre qui cache bien son jeu. Ensemble, ils doivent survivre, cohabiter, et comprendre ce qui leur tombe sur la tronche. Sont-ils les derniers humains ? Ou juste les plus malchanceux ?
Une comédie surnaturelle et déglinguée
Ce qui fait le sel de Dead Landes, c’est ce mélange des genres qui vous prend aux tripes. C’est un thriller surnaturel, avec des vibes de The Mist et des mystères à la Lost – le brouillard, c’est pas juste de la vapeur, c’est une menace qui vous glace le sang. Mais attention, c’est aussi une comédie déglinguée ! Les dialogues fusent, les situations sont absurdes, et l’humour français, bien grivois, vous arrache des éclats de rire. Imaginez : un survivaliste qui se coince dans son propre piège, ou un prêtre qui lorgne un peu trop sur le rhum du camping. C’est cru, c’est malin, et ça assume son côté bordélique. Le format found footage – filmé comme un reportage qui part en vrille – donne un côté immersif. On dirait que vous êtes là, planqué derrière une caravane, à mater ces bras cassés affronter l’apocalypse.
Un casting haut en couleur
Côté ambiance, Dead Landes joue sur deux tableaux : l’angoisse et la rigolade. Le camping, avec ses néons qui clignotent et ses mobil-homes déglingués, devient un huis clos oppressant. Le brouillard, c’est pas juste un effet spécial cheap, c’est une métaphore de l’inconnu qui vous serre la gorge. Et puis, y’a des références locales, comme le Lou Carcolh, cet escargot monstre des légendes landaises, qui ajoute une touche de folklore bien coquine. Mais ce qui vous happe vraiment, c’est les personnages. Ils sont imparfaits, humains, et leurs galères – amours bancales, ego surdimensionnés, ou rêves brisés – résonnent comme un miroir. Thomas VDB, en Michel, est à hurler de rire, avec sa gouaille de patron dépassé. Julie Farenc, en Agathe, crève l’écran avec son mélange de force et de fragilité. Et les seconds rôles, comme Yacine Belhousse ou Sören Prévost, balancent des punchlines qui font mouche.
Dead Landes c’est une expérience
Le scénario, signé François Descraques et François Uzan, est un petit bijou. Ça part dans tous les sens, mais c’est maîtrisé. Chaque épisode de 25 minutes vous balance une dose d’adrénaline, un mystère à la X-Files et une vanne bien placée. La série assume ses inspirations – Lost, The Walking Dead, Les Bronzés – mais elle les détourne avec un culot tout français. Et puis, y’a Dead Floor, une web-série spin-off sur YouTube, qui suit des étudiants coincés dans une boîte de nuit pendant le même cataclysme. Ça enrichit l’univers, avec un ton encore plus déjanté. Bref, Dead Landes, c’est pas juste une série, c’est une expérience. Dix épisodes, ça se dévore d’une traite, et à la fin, vous en redemanderez. Dommage qu’il n’y ait pas de saison 2, mais ça, c’est une autre histoire…
A mater sur Prime Video
Parce que Dead Landes est une pépite d’originalité, addictive comme un bon rosé d’été, avec une intrigue qui vous tient et un humour qui vous fait glousser. Quelques maladresses de budget, mais le charme opère à fond. Si vous zappez cette pépite, vous méritez un téléfilm mou du dimanche soir !