Votre mot de passe est-il toujours « 123456 » ? Vous flippez que l’IA transforme votre job en décor de *Black Mirror* ? Pas de panique, Cyberculture, l’émission radio de Cause Commune (93.1 FM, Paris), est là pour vous guider dans la jungle du numérique. Animée par William Agasvari, ce rendez-vous hebdomadaire décrypte l’actu tech – cybersécurité, logiciels libres, IA, réseaux sociaux – sans vous faire sentir comme un newbie devant un terminal Linux. En 2025, *Cyberculture* reste un ovni radiophonique, mélange d’infos pointues et de vannes légères, porté par l’esprit rebelle des radios libres. Cet article remet le sujet au goût du jour, explore pourquoi vous devriez écouter, et vous donne un aperçu des défis du numérique, sans jargon ni sermon. Prêt à brancher vos écouteurs ?

Cyberculture, c’est quoi ce délire ?
*Cyberculture* est une émission diffusée sur Cause Commune, une radio associative qui carbure à l’enthousiasme et aux dons, loin des pubs pour assurances auto. Chaque samedi à 14h, William Agasvari, geek passionné et pilier de la station, prend le micro pour parler numérique. Au programme : comment éviter qu’un hacker vide votre compte bancaire, pourquoi Linux est plus cool que Windows, ou si ChatGPT va écrire votre CV (spoiler : pas encore). L’émission invite des pointures – codeurs, militants du libre, experts en IA – mais garde un ton accessible, même si vous pensez qu’un « pare-feu » est un gadget anti-incendie.
Le but ? Vous aider à naviguer dans le monde connecté sans vous faire arnaquer ou manipuler. William appelle ça un « magazine d’hygiène numérique », mais disons que c’est une bouée de sauvetage pour ne pas couler sous les algorithmes. Diffusée en FM à Paris, en DAB+ (radio numérique), et en streaming mondial, avec des podcasts à gogo, *Cyberculture* parle aux novices comme aux geeks, du 13e arrondissement à Tokyo.
Les radios libres : la vibe rebelle derrière Cause Commune
Pour capter l’âme de *Cyberculture*, faut comprendre Cause Commune. Dans les années 70, les radios libres, surnommées « pirates », ont secoué la France. Des stations comme Radio Verte balançaient du rock et des idées anti-système, défiant les lois et les flics. En 1981, Mitterrand les a légalisées, et des radios associatives ont fleuri. Cause Commune, née en 2017, s’inscrit dans cette lignée. Sans pub, elle vit grâce aux dons et adhésions, avec un credo : éduquer, libérer les savoirs, et promouvoir le « libre » – logiciels, culture, idées.
Sur 93.1 FM et DAB+ à Paris, Cause Commune diffuse des émissions sur l’écologie, l’alter-consommation, et *Cyberculture*, qui incarne cet esprit DIY : informer sans vendre votre âme à un sponsor. C’est la radio des passionnés, pas des actionnaires, et ça donne à *Cyberculture* une liberté rare dans un monde où même votre frigo connecté vous piste.
Cyberculture en 2025 : les sujets qui cartonnent
En 2025, *Cyberculture* surfe sur les vagues du numérique, qui déferlent plus vite qu’un trend TikTok. William Agasvari aborde des thèmes brûlants :
- IA générative : Les outils comme ChatGPT ou Midjourney font des miracles (et des cauchemars). En 2024, des images imitant *Studio Ghibli* ont inondé les réseaux, déclenchant un débat sur le droit d’auteur et la pollution des data centers. *Cyberculture* a reçu un juriste pour clarifier.
- Cybersécurité : Les piratages explosent, comme celui de Google Maps en 2024, où des activistes ont détourné des cartes pour des messages politiques. L’émission donne des tips pour blinder vos appareils – adieu, mot de passe « azerty ».
- Réseaux sociaux : TikTok, avec des trends comme SkinnyTok (glorification de la minceur), inquiète pour la santé mentale des ados. Une psy invitée a décrypté le phénomène.
- Logiciels libres : Linux, Debian, et Signal restent des stars du libre, portés par des communautés mondiales. *Cyberculture* explique pourquoi quitter Google pour ces alternatives, c’est comme passer du fast-food à un repas bio.
Avec son style direct, William pose des questions que vous auriez posées, et les invités vulgarisent sans snober. Les podcasts, disponibles à la demande, cartonnent, boostés par le DAB+ et une audience qui grossit au-delà de Paris.

Pourquoi vous devriez écouter Cyberculture ?
Vous vous demandez pourquoi caler *Cyberculture* entre un scroll sur X et un épisode de votre série ? Parce que le numérique, c’est votre vie, et cette émission vous donne les clés :
- Protégez vos données : En 2025, un piratage peut ruiner votre compte ou exposer vos messages gênants. *Cyberculture* vous apprend à sécuriser votre smartphone, comme un videur qui bloque les hackers à l’entrée.
- Décryptez l’IA : ChatGPT peut écrire un poème, mais aussi polluer ou piquer des jobs. L’émission démêle le buzz des vrais enjeux.
- Adoptez le libre : Les logiciels libres, c’est l’anti-Microsoft. *Cyberculture* vous guide pour tester Linux ou Signal et reprendre le contrôle.
- Rigolez un peu : William compare un bug à un « cafard numérique » ou un hacker à un « ninja du clavier ». Ça change des JT qui dramatisent tout.
Un exemple qui parle : en 2024, Camille, 30 ans, a écouté un épisode sur les phishing. Résultat ? Elle a repéré un mail frauduleux qui visait ses collègues et sauvé la mise. Merci, *Cyberculture*, pour ce superpouvoir anti-arnaque.
Critiques et défis : le numérique, c’est pas tout rose
*Cyberculture* est une pépite, mais pas sans défauts. Voici les points à nuancer :
- Audience limitée : Cause Commune reste une radio de niche, loin des millions de vues d’un YouTubeur tech. Malgré les podcasts et le DAB+, elle touche moins que les mastodontes médiatiques.
- Sujets ardus : Même avec un ton fun, des concepts comme le chiffrement ou l’IA peuvent perdre les débutants. William vulgarise, mais faut parfois s’accrocher.
- Parti pris libre : L’émission pousse le logiciel libre, parfois au détriment d’options propriétaires. Un auditeur a râlé : « Super, Linux, mais mon logiciel pro, je le fais tourner où ? »
- Finances fragiles : Sans pub, Cause Commune galère. En 2024, une campagne de dons a frôlé le flop, mettant la pression sur des émissions comme *Cyberculture*.
Ces bémols mis à part, *Cyberculture* brille par sa liberté et son ton. Dans un monde où l’info tech est soit trop complexe, soit noyée dans le buzz, elle offre un juste milieu : utile, marrante, et sans pub pour des VPN douteux.

Les radios libres face à l’avenir
*Cyberculture* s’ancre dans un mouvement plus large : les radios libres, nées pour défier les monopoles, doivent se réinventer en 2025. Avec le DAB+ et les podcasts, elles touchent plus loin, mais luttent contre les géants comme Spotify ou YouTube. Cause Commune, avec son modèle associatif, incarne cet esprit rebelle, mais jongle avec les coûts et la visibilité. *Cyberculture* profite de cette indépendance : pas de sponsor qui impose des sujets, juste une équipe qui veut vous ouvrir les yeux.
Un cas concret : en 2024, un épisode sur le piratage de Google Maps a fait mouche, avec William comparant les hackers à des « Robin des Bois du code ». Résultat ? Des milliers d’écoutes en podcast, prouvant que la radio libre peut encore buzzer.
Branchez-vous sur Cyberculture, et vite !
Cyberculture reste une boussole dans le chaos numérique. Que vous soyez flippé par les piratages, intrigué par l’IA, ou juste fan du style de William Agasvari, cette émission vous parle sans vous prendre de haut. Sur Cause Commune, elle porte l’héritage des radios libres : libre, un peu punk, et sacrément utile. Alors, la prochaine fois que vous galérez avec un mot de passe ou que TikTok vous pousse à acheter un gadget inutile, pensez-y : un samedi à 14h, *Cyberculture* pourrait vous sauver la mise ou au moins vous faire marrer. Branchez 93.1 FM, streammez, ou chopez un podcast. Et si vous kiffez, soutenez Cause Commune : ils comptent sur vous pour garder les ondes libres.
